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Archives pour 01/2008

La machine à pain

26/01/2008 2 commentaires

Il y a quelques semaines, ma très chère compagne m’a pressé pour que nous fassions l’acquisition d’une de ces merveille technologique de l’électroménager qui me font douter de l’avenir de l’usage des mains de notre humanité modernisée : une machine à pain. En solde.

Le principe est simple : on remplit une petite cuve en inox avec différents ingrédients dans un certain ordre (comme de l’eau, du beurre, du sucre, du sel, de la farine et de la levure), on choisi une programme concordant avec notre recette, et la machine s’occupe de tout : elle pétri la pâte de son petit bras mécanique, longuement, elle la laisse reposer et gonfler dans un environnement moite et chaud, puis elle la cuit en faisant rougir son petit corps de chauffe.

Sur le papier, c’est génial : on peut même la programmer pour avoir du pain chaud au réveil. Dans la réalité, je pense que je dois être le cuisinier le plus naze de toute l’histoire de la machine à pain. Sur mes nombreux essais (avec différentes farines, différents temps de cuisson, et même un sachet de farine « toute prête avec déjà la levure spécialement pour votre machine à pain que même un manchot pourrait réussir »), j’en reviens toujours au même point : le pain en forme de brique, à la couleur de brique, et surtout, à la densité d’une brique.

Imaginez un cube (et encore, c’est beaucoup dire, 10cm sur 10 de base (c’est la forme de la cuve), et 6 ou 7cm de haut, 12cm dans les meilleurs jours), brun foncé, la croute comme une muraille de Chine acérée de piques, la mie comme un annuaire téléphonique édition Île-de-France. Pour mieux visualiser, ce soir, j’ai failli à la recommandation de toute mère à son enfant lorsqu’il se munit d’un couteau à pain : Fait attention à ne pas te couper !. Et je me suis ouvert le puce. Avec le pain. Un morceau de croute particulièrement aiguisé s’est plantée dans mon doigt jusqu’au sang.

Bref, je crois que le dépôt du tablier s’impose. Mais pas avant d’avoir rentabilisé cette démoniaque machine et son packaging à base d‘inratable et de sans échec, non mais. Je suis peut-être un loser de la baguette, un vaincu de la miche, mais tant pis. Allez, salut.

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XKCD – A webcomic of romance, sarcasm, math and language

16/01/2008 Aucun commentaire

Un ami et néanmoins collège m’a fait découvrir ce matin un chef d’oeuvre de contre productivité que je vais exorciser avec vous afin de me remettre à bosser : XKCD, a webcomic of romance, sarcasm, math and language.

ninja_turtles.png

Plus : C’est par ici !

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C’est moche, le public.

12/01/2008 un commentaire

En AS3, on peut faire un chouette truc tel que décrit dans le billet sur les balises embed, à savoir ceci :

package net.tynambule.exp {
	import flash.display.Sprite;
	[Embed(source="assets/test.swf", symbol="test")]
	public class PrivateEmbed extends Sprite
	{
		public function PrivateEmbed()
		{
		}
	}
}

(Pour les détails, se référer au billet sur la métadonnée embed.)

Maintenant, imaginons que dans notre symbole « test », on aie un TextField qui se nomme « _tfFoo« . Dans notre classe décrivant ce symbole, on en aura certainement besoin. Tout naturellement, je l’aurais ajouté en faisant :

package net.tynambule.exp {
	import flash.display.Sprite;
	import flash.text.TextField;
	[Embed(source="assets/test.swf", symbol="test")]
	public class PrivateEmbed extends Sprite
	{
		internal var _tfFoo : TextField;
		public function PrivateEmbed()
		{
		}
	}
}

Sauf qu’en fait non. Si on fait ça, le compilateur gueule :

 ReferenceError: Error #1056: Impossible de créer la propriété _foo sur net.tynambule.exp.PrivateEmbed. 	at flash.display::Sprite/flash.display:Sprite::constructChildren() 	at flash.display::Sprite$iinit() 	at net.tynambule.exp::PrivateEmbed$iinit()[Y:\Code\Workspace\Exp\src\net\tynambule\exp\PrivateEmbed.as:11] 	at net.tynambule.exp::PrivateEmbedContainer$iinit()[Y:\Code\Workspace\Exp\src\net\tynambule\exp\PrivateEmbedContainer.as:12]

Pourquoi? Parce que les éléments placés sur la scène dans un symbol embed ne sont pas internal (ni private, ni protected), mais… public. Ce qui m’oblige à réécrire :

public var _tfFoo : TextField;

Et là, ça marche. Sauf que moi, j’aurais bien aimé que mon joli TextField ne soit pas accessible depuis n’importe où dans mon code, vu que je préfère quand l’interface est planquée dans son coin et qu’elle n’a rien à voir avec la logique.

Voili voilou, c’est pas très joli et c’est un peu prise de tête de piger pourquoi ça foire. J’me demande pourquoi Adobe a fait ça. Snif. Allez, salut.

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